La colère

L’outil que je vous propose sur la colère, bien qu’il soit somme toute simple à réaliser, s’il est fait correctement, il est d’une puissance incroyable ! Et vous pouvez le réaliser n’importe où, n’importe quand.
C'est un exercice permettant de gérer ou en tout cas de travailler sur la colère.
Si nous prenons la définition sur Wikipédia, la colère « est une émotion, liée à une blessure physique ou psychique, un manque, une frustration et se caractérise généralement par une réaction vive » parfois violente et parfois dissimulée.
Si de prime abord, nous pouvons ne pas comprendre cette émotion consciemment, en se recentrant et en se questionnant sur les derniers événements passés, nous pouvons tel un détective, trouver l’origine de notre colère. De ce fait il nous sera d’autant plus facile de réussir à la désamorcer.

Que se passe-t-il actuellement dans votre vie et qui ne vous satisfait pas ? (Éloignement de personnes que vous aimez, impossibilité d’être libre de vos mouvements, impression que vous ne contrôler plus rien, avenir ou issu inconnu…). À présent que vous avez compris d’où venait votre colère, vous pouvez vous en départir.

Dans un premier temps vous devez accepter votre colère. Vous avez le droit de vivre cette colère, vous avez le droit d’être frustré, d’être déçu… Vous êtes, jusqu’à preuve du contraire un être humain, avec ses failles, ses blessures… Cette colère est un indicateur vous signalant qu’une de vos valeurs a été/est, non respecté.

Une fois que vous l’avez accepté, vous allez vous en libérer (si la première étape ne vous l’a pas permis).
Deux possibilités s'offrent à vous : 
  • avec une personne que vous connaissez vous pouvez tenter de dialoguer de lui signaler qu’elle vous a blessé, déçu… cependant, attention, la personne peut ne pas s’être rendu compte de son comportement et ne pas comprendre, et il est possible d’aggraver la situation, c’est pourquoi si vous opté pour cette solution il est nécessaire d’avoir la personne en face de soi (je vous rappelle les 11 façons de ne pas se comprendre) afin de désamorcer tout malentendu de part et d’autre. Si vous avez peur que « cela tourne au vinaigre » réalisez la solution suivante.
  • avec une personne que vous connaissez peu (supérieur, collègue, inconnu qui vous a fait une queue de poisson…) ou un concept abstrait (univers, vie...) vous allez faire une lettre adressée à la source de votre colère.
Dans cette lettre lâchez-vous, aucun filtre, ce n’est pas une lettre que vous donnez, dites tout ce que vous n’osez pas ou ne pouvez pas dire, on se vide, c’est le cœur qui se lâche, on se fout de la syntaxe, de la grammaire ou encore de l’orthographe….
Vous allez ensuite, lire cette lettre à voix haute, la brûlez et enfin jetez les cendres soit dans les toilettes, soit dans votre lavabo.
Débarrassez-vous de cette émotion que vous nourrissez et qui va vous polluer si vous l’entretenez (ruminer).

Nos enfants et la colère 

Pour nos enfants, la colère est une émotion qui soulage, qui lui permet de s'exprimer, de nous dire quelque chose.

La colère est nécessaire dans la construction du soi, elle devient problématique si elle est quotidienne et intense.

Malheureusement en pleine crise nous confondons l'émotion et l'enfant, il n'est alors pas reconnu.

Ce qui est important c'est d'être à l'écoute de votre enfant de respecter ses émotions (ne cherchez pas à le raisonner, les émotions se déclenchent d'elle-même et les enfants peuvent difficilement réagir de façon rationnelle) et d’accueillir l’émotion ensemble pour lui apprendre à les reconnaître et à les nommer.

Plus vous allez taire l’émotion plus elle sera importante. 

J'aime prendre cet exemple quand un enfant tombe et qu'on se précipite vers lui pour lui dire « ce n’est pas grave, ce n’est pas grave ! allez viens ! ». 

Changer quelque instant la perception de cette situation si vous étiez à terre, que vous étiez tombé, que vous vous étiez fait mal, une personne s’approche de vous en vous disant « ce n’est pas grave, ce n’est pas grave ! viens, lève-toi ! »


Comment réagiriez-vous ? 

Je vous l’accorde notre intention est bonne, cependant elle est maladroite et nous ne « prenons pas en compte la souffrance » de notre enfant.

Voici 1 outil qui a pour but de décharger le trop plein d’énergie, ainsi que la colère Dans une pièce ou rien ne casse, rassemblez les coussins de la maison, vous lui demanderez alors de taper avec la main, le pied les coussins qui seront là jusqu’à ce qu’il se sente mieux, jusqu’à ce que la colère soit passée.


N’oubliez pas de le féliciter chaque fois qu'il arrive à utiliser ou à vous demander cet outil (vous pouvez bien entendu lui donner l'exemple si il est un peu timide !!) 

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